Monster iSport Freedom

Monster iSport Freedom

Le Monster iSport Freedom est un casque conçu pour le sport, et équipé du Bluetooth pour s’entraîner à la salle de sport ou sortir courir sans avoir l’inconvénient d’un grand câble s’agitant en tous sens pendant votre activité.
Tout comme le reste de la collection de casques audio, les Freedom sont conçus pour résister à un entraînement intense, mais cela se paie. À 250€, c’est un investissement élevé pour un casque technique, surtout quand il présente des défauts dans la conception et le domaine du son.

Conception et confort

Quand on sort le casque de son étui, on se rend rapidement compte qu’il a été conçu pour le sport. La couleur vert fluo, de l’intérieur du bandeau jusqu’aux écouteurs, ressort parfaitement et assure que le casque soit bien perceptible. Et c’est avant même de voir l’imposante bande réfléchissante qui permet une meilleure visibilité et en fait le casque idéal pour aller courir de nuit.

Le casque Freedom est en grande partie composé de plastique et de caoutchouc, ce qui permet de garder un poids léger et de ne pas sentir un volume trop important sur la tête. Le bandeau intérieur est fait d’un caoutchouc plus souple et spongieux qui assure une bonne tenue. Les coussinets noirs, antibactériens et assez fins sont composés de la même matière, avec des sillons comme sur les pneus de voiture, et toute une série de trous qui aident à la ventilation lorsque la chaleur monte et que la sueur apparaît. Tout comme les écouteurs iSport, vous pouvez le rincer sous l’eau sans avoir peur de saccager l’intérieur.

Pour relier les écouteurs à l’armature, il y a un mécanisme étirable en forme d’accordéon qui ne semble pas apporter grand-chose une fois que le casque est sur la tête. De chaque côté du bandeau se trouve une charnière qui permet de replier les écouteurs vers l’intérieur pour un aspect plus compact et transportable.

Comme c’est un casque sans-fil, les boutons de commande sont intégrés, sur l’extérieur de l’écouteur droit. Vous y trouverez une touche cliquable argentée servant à mettre le Bluetooth en marche et à répondre au téléphone si vous utilisez le casque en parallèle avec le microphone mains-libres intégré au câble amovible. Ce fil mesure 1m20, donc si vous oubliez de charger votre casque, sa longueur peut être difficile à cacher ou à enfouir sous votre tee-shirt.

Autour de ce gros bouton se trouvent les touches de contrôle, en relief dans le contour vert fluo, qui a tendance à s’encrasser au fil du temps. C’est là que vous pouvez mettre le casque en marche, monter le son ou le baisser, et passer une chanson ou revenir à la précédente. En plein milieu d’un entrainement, il peut être assez compliqué de trouver les touches du volume car elles sont proches l’une de l’autre, mais en général, après avoir porté le casque quelques fois, on prend le coup.

En termes de connectivité, tout se passe sur l’écouteur gauche, où l’on trouve deux petits caches en caoutchouc qui protègent les ports pour le câble audio et pour le fil micro-USB/USB servant à recharger le casque. Les deux câbles sont fournis dans un petit sac avec un carré de tissu, pratique pour nettoyer les coussinets du casque qui ont tendance à attirer les peluches.

Après avoir porté ce casque en salle de sport et en extérieur, les résultats sont mitigés. De son bandeau ajustable jusqu’à son poids léger, tout le désigne pour un entraînement provoquant beaucoup de sueur. Et pour de courtes sessions de trente minutes, il n’y a presque rien à redire: il est confortable et reste bien en place. C’est quand vous décidez de courir ou de vous entraîner pendant plus d’une heure que des problèmes commencent à se faire sentir. Les coussinets des écouteurs peuvent devenir collants, et en haut des oreilles se créé un certain inconfort, juste assez présent pour être agaçant. Le casque se met à glisser un peu plus, ce qui implique de devoir le repositionner quelques fois.

Performances

Après avoir été tant impressionné par la performance des écouteurs iSport Victory (beaucoup de graves mais bien conçus), il est décevant que le iSport Freedom ait du mal à atteindre les mêmes enthousiasmants sommets. Le haut-parleur néodyme a pour fonction de produire des “graves intenses”, cependant, il y a clairement un manque de puissance, encore plus évident lorsqu’on est à l’extérieur. Le niveau moyen est correct et la clarté de son reste cohérente même quand on monte le volume, mais ce à quoi on s’attend d’un casque à 250€, en termes de richesse de son et d’intensité, n’est tout simplement pas au rendez-vous.

L’isolation phonique est en général un élément de performance aléatoire des casques audio, et avec le Freedom, on est loin du résultat. Contrairement aux écouteurs intra-auriculaires, il est plus difficile avec un casque de bloquer le bruit ambiant, et le iSport Freedom n’est pas très performant pour supprimer les sons indésirables. En général, cela vous amène à pousser le volume à fond, ce qui vous fait réaliser à quel point ce modèle manque de puissance. Que vous soyez en salle de sport ou à l’extérieur, les gens autour de vous entendront le bruit sourd produit par votre musique.

On peut au moins être plus élogieux avec son potentiel bluetooth. Il est compatible avec le format AAC et le streaming haute qualité APTX, et nous n’avons pas eu de problèmes majeurs de perte de signal avec notre iPhone 5, Samsung Galaxy S5 ni avec un HTC One M8.

Pour éviter d’avoir à utiliser le câble, la batterie lithium-polymère rechargeable est censée tenir trente heures de musique et d’appels. Bien entendu, nous n’avons pas utilisé le casque pendant tout ce temps d’affilée, mais durant des sessions de deux à trois heures par jour pendant une semaine, et il tient aisément la distance. Quand la batterie est à plat et que vous le branchez à un ordinateur à l’aide d’un câble micro-USB classique, recharger la batterie entièrement peut prendre jusqu’à trois heures

Faut-il acheter le Monster iSport Freedom ?

En tant que casque de sport, de nombreuses choses sont appréciables avec ce modèle. Sa conception étonnement ultra-légère en fait un outil parfait pour le sport, et son côté extérieur de couleur vive et réfléchissante est idéal pour courir de nuit. Le Bluetooth est d’une efficacité sans faute et la résistance à l’eau est un vrai atout, tout particulièrement si vous finissez votre entraînement complètement en sueur.
En revanche, si vous avez pour projet de les garder plus d’une heure sur la tête, vous commencerez à avoir de petits problèmes mineurs avec la conception, et, tout simplement, la qualité de son n’est pas à la hauteur pour un casque à 250€.

Proposer une alternative à ce casque pose le problème qu’il n’en n’existe tout simplement pas de très bons offrant les mêmes options que le Freedom. Si aller vers les écouteurs intra-auriculaires ne vous dérange pas, vous avez de très bons produits tels que les Pioneer SE-E721 ou les Sennheiser PMX-685i, qui sont conçus dans un style « serre-tête ». Si vous êtes prêts à dépenser beaucoup d’argent, le iSport Victory intra-auriculaire de Monster est alors un bien meilleur choix que leurs casques.