Fitbit Flex
De garde chassée de connaisseurs plutôt agés, les podomètres se sont soudainement popularisés. Le Fuelband de Nike est le plus connu du lot, mais il existe une autre compagnie à la gamme large et fournie en podomètres bien conçus: Fitbit.
Test Fitbit Flex
Le Flex de Fitbit est un podomètre se portant en bracelet, et à 99€ il coûte moins que le Nike Fuelband ou le Jawbone Up24.
Design et fonctionnalités
Le Fitbit Flex est un bracelet élastique, plus fin qu’une montre et, pour être honnête, pas aussi beau que bien d’autres. C’est une simple bande avec une fermeture poussoir que l’on pourrait s’attendre à trouver utilisée comme clé pour vestiaire de piscine un peu futuriste.
Ca n’a pas le style du Jawbone Up ou du Nike Fuelband, et nous l’avons trouvé un peu dur à attacher au poignet.
Plus prosaïquement toutefois le Flex est bien comme il faut: léger, au look inoffensif (une sorte de bracelet fashion) et pratique. Le cerveau du Flex n’est pas inséré dans la bande élastique mais dans une partie un peu renforcée, à peu près là où serait le cadrant d’une montre.
Cela permet de remplacer l’élastique s’il commence à se détériorer, et d’acheter différentes couleurs facilement. Vous pouvez dès à présent obtenir le Flex en 5 couleurs différentes. Avec sa résistance à l’eau presque parfaite vous pouvez plus ou moins vivre avec, douches incluses.
Le cerveau du Flex réside dans une position analogue à l’écran d’une montre afin que le petit écran puisse transparaitre à travers une petite fenêtre dans l’élastique. Ce n’est pas un plein écran cependant, mais cinq petites lumières blanches qui vous permettent de lire en gros l’effort restant pour atteindre votre objectif quotidien.
Ceci est une des plus importantes différences entre le Flex et le Zip ou le One de Fitbit: les autres trackers (ou capteurs d’activité) ont des affichages qui permettent de savoir quel nombre de pas vous avez fait dans la journée, et la distance qu’ils représentent, pas le Fitbit Flex.
Pour obtenir le maximum du Flex il faut le coupler avec un téléphone muni du Bluetooth 4.0. La liste de téléphones et tablettes qui l’ont est bien courte, mais les favoris comme les iPhones 4S et 5 et le Samsung Galaxy S4 y sont présent. Il n’y a que des appareils Samsung et Apple sur la liste officielle pour l’instant.
La technologie Bluetooth 4.0 permet au Flex d’envoyer des données à ces appareils sans presque consommer d’énergie. Il utilise également le Bluetooth pour communiquer les données à un ordinateur, si vous ne voulez pas utiliser un portable. Le Flex est fourni avec une petite clé électronique qui se branche sur l’ordinateur; synchronisant automatiquement les données dès que le tracker fitness est à portée.
La relativement basse consommation donne au Fitbit Flex une autonomie de 4/5 jours, après quoi vous devrez le brancher à un ordinateur pour le charger. Un petit support de charge USB est fourni.
C’est à peu près la même performance que ce qui nous est indiqué pour le Fuelband de Nike, qui a un écran bien plus impressionnant et riche en fonctions. C’est un peu comme si Fitbit avait sacrifié la batterie pour faire de l’unité centrale une si petite pièce.
Au Flex manque également un altimètre, contrairement au Fitbit One qui se vend au même prix. Un altimètre pour un fitness tracker compte les hauteurs de marches que vous grimper, donnant un niveau de rendu plus précis. C’était aussi un des éléments plus fun de ce tracker. Le Flex est un podomètre, et rien de plus.
Qualité des observations et applications
Le Fitbit Flex n’est par ailleurs pas aussi précis qu’un capter conçu pour s’attacher aux vêtements, comme tous les trackers portés au poignet.
Pensez-y un instant: comment bougez-vous vos bras, et comment ne pas prendre en compte les gestes qui n’ont rien à voir avec votre activité? Et de quelle façon également compenser le manque de mouvement lorsque vous portez un sac au bras?
Le Flex ne peut pas tout compenser, mais il semble utiliser une sorte d’algorithme de cadence qui essaye de filtrer les mouvements aléatoires.
Ca ne sera jamais aussi précis que le Fitbit One, mais c’est au moins un peu cohérent et capable de vous donner une bonne idée de votre activité du moment relativement à une moyenne des précédentes.
Le tableau de bord de Fitbit vous permet également de garder un œil sur l’historique plus lointain de votre activité. En utilisant l’application Fitbit, ou le tableau de bord sur internet, vous pouvez aussi entrer votre alimentation, bien que cela soit un niveau d’engagement bien supérieur au style plus désinvolte de Fitbit: on charge et hop c’est parti.
Le Flex va aussi observer vos mouvements durant votre sommeil dans un mode séparé que l’on peut accéder en appuyant plusieurs fois sur le capteur (qui peut sentir ces mouvements grâce à l’accéléromètre). Il y a a aussi un petit moteur dans le Flex qui permet de le faire vibrer, et donc de devenir si besoin une discrète alarme. Vous ne pourrez pas régler l’heure de sonnerie directement sur le tracker toutefois, il vous faudra passer par l’application mobile ou le site de Fitbit.
Le Fitbit Flex: un tracker à acheter?
Il est peut-être plus coordonné avec les autres gadgets fitness que ses prédécesseurs Fitbit, mais le Flex est le plus basique que la marque est sorti depuis longtemps. Il n’a ainsi pas de plein écran, d’altimètre pour compter les marches, et n’est pas vraiment fun à utiliser.
Il est moins cher que Le Nike Fuelband ou le Jawbone Up, mais si la forme de montre n’est pas une obligation pour vous, on vous recommandera plutôt le One chez Fitbit aussi ou le Pulse O2 de Withings. Le One est plus riche en fonctions, comme le Pulse, et tous deux sont plus précis et bien plus amusant à utiliser, même seuls.
Verdict
Le Fitbit Flex est le premier capteur d’activités en bracelet pour le créateur du Fitbit Ultra. Il est d’un prix raisonnable, assez pratique à utiliser quotidiennement et résistant à l’eau. Cependant il lui manque plusieurs fonctions importantes comparé aux autres trackers de Fitbit et il n’est pas aussi élégant que ses autres rivaux en bracelet.
